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The Twilight Saga : Sunrise [Renesmée et Jacob]
29 juillet 2010

Chapitre 2 : la rencontre

 

Ma mère avait insisté pour me préparer un petit déjeuner monumental mais tout ce que j’étais capable d’avaler c’était mon bol de sang habituel. Je pouvais manger de la nourriture humaine mais je détestais ça. Tout avait un gout de plastique comparé au sang et encore plus le sang humain. Mais j’avais arrêté d’en boire il y a déjà un moment. Je l’avais fait pour mes parents. Je détestais tout autant qu’eux l’idée de me nourrir d’humains mais résister avait été très dur au début. Puis avec le temps on s’y habitue.

-        -  Tu ne veux rien avaler de plus ? me demanda-t-elle pour la centième fois.

-         - Non, ça me suffit, dis-je en finissant mon bol.

-        -  Et tu es sur que tu ne veux pas que je t’accompagne.

-        -  Maman, je suis assez grande pour me débrouiller toute seule.

-         - Arrête de t’inquiéter, Bella, lui dit mon père qui venait de la rejoindre.

Il la saisit par la taille et l’attira vers lui pour l’embrasser. Ils s’aimaient tellement. J’aimais les voir ensemble, c’était magique. Ils étaient comme deux aimants selon les mots de grand-mère Renée. C’était incroyable de les voir évoluer ensemble. Je voulais vivre quelque chose de similaire et de préférence avec Jacob.

-        -  Je dois y aller sinon je vais être en retard, leur dis-je en prenant mon sac au vol.

-         - Passe une bonne journée, ma chérie. Je t’aime, me cria ma mère alors que je passais la porte.

Une fois assise dans la voiture, je me rendais compte que j’avais omis de prendre les clés. Je retournais donc à l’intérieur. Elles étaient juste à l’entrée.

-        -  Tu crois que ça va aller pour elle ? demanda ma mère d’une voix inquiète.

-         - J’en suis sure. Tu sais qu’elle est forte.

-        -  Je le sais oui. Mais je voudrais tant que cette fois-ci elle se fasse de vrais amis.

-         - Des amis autres que Jacob.

-         - Entre autre oui, répondit-elle. Je voudrais tant qu’elle ait une vie normale.

Je ressortais sans me faire voir et remontais dans la voiture. Elle avait l’air tellement inquiète. Je ne savais pas à quel point elle tenait à ce que j’ai une vie normale, des amis alors qu’elle avait renoncé à tout ça pour devenir un vampire. Si c’était tout ce qu’il fallait pour la rendre heureuse, j’allais tout faire pour avoir une vie normale cette fois.

-         - Tu crois que je pourrais me faire embaucher comme mascotte ?

Jacob était adossé à sa moto devant l’entrée principale du lycée de Cordova. L’entrée était surplombée par une énorme banderole à l’effigie de la mascotte du lycée.

-         - C’est un glouton, Jake pas un loup.

-        -  Justement, je ferais bien plus peur que lui, dit-il en montrant ses dents.

-        -  Tu ne fais peur à personne. Et qu’est-ce que tu fais là ? C’est ma mère qui t’envoie ?

-        -  Non, mentit-il. Bon ok, elle s’inquiète c’est tout.

-         - Je sais. Mais je vais bien alors dis-lui d’arrêter de s’inquiéter. Je dois y aller.

-         - Je serais là à la sortie.

-         - Pas besoin, Jake. Je suis assez grande pour rentrer seule.

-         - Bien. Si tu le dis. A plus tard alors,  me dit-il.

Il fit un pas vers moi et me prit dans ses bras l’espace d’un instant beaucoup trop bref. Puis il remonta sur sa moto et partit en trombe. Je pouvais déjà sentir tous les regards posés sur moi. Je pris une profonde inspiration puis pénétrais dans le bâtiment principal. Une fois mon emploi du temps en poche, je me dirigeais vers mon premier cours.

-         - Désolé.

Une jeune brune à la peau couleur caramel me coupa la route et entra en trombe dans la classe.

-        -  Bonjour à tous et à toutes, commença le professeur de maths alors que je m’installais à ma table. Je vous demande d’accueillir votre nouvelle camarade …

-         - Renesmée, Renesmée Cullen, lui soufflais-je.

-         - Votre nouvelle camarade Renezmay Cullen. Prenez place mademoiselle et commençons la leçon d’aujourd’hui.

J’allais me placer dans le fond de la classe là ou personne ne me remarquerais trop. J’avais appris à me fondre dans la masse depuis longtemps. Rester la plus discrète possible pour ne pas se faire remarquer. Je savais que toute ma famille le faisait depuis presque une centaine d’années mais eux n’étaient pas seuls.

-         - Et d’où tu viens ? me demanda une voix aigue à ma droite.

La jeune fille caramel qui m’avait bousculé un peu plus tôt. Elle avait la peau presque aussi belle que celle de Jacob. Elle portait ses longs noirs en queue de cheval. Elle me regardait avec ses magnifiques yeux verts. Elle souriait de tout son visage. Je n’avais encore jamais vu quelqu’un sourire à ce point.

-         - Pardon, je m’appelle Leïla, ajouta-t-elle en me tendant sa main.

-         - Renesmée, répondis-je en la serrant.

-         - C’est un nom bizarre, ça. Ça vient d’où ?

-         - C’est un mélange des noms de mes deux grands-mères. Une idée de ma mère, ajoutais-je pour ma défense. Mais tout le monde m’appelle Nessie.

-         - Nessie ? J’aime bien.

-         - Mesdemoiselles dans le fond, restez attentives, nous rappela le prof.

Leïla me sourit et retourna à son livre. L’heure passa très vite tout comme le reste de la matinée. J’avais eut la chance d’avoir Carlisle comme enseignant jusqu’à ce que je puisse aller à l’école sans éveiller les soupçons. J’étais donc en avance sur la plupart des gens de mon âge. Cependant je n’étais pas en avance en matière de vie sociale, loin de là. J’étais toujours mal à l’aise parmi les humains. Pas seulement à cause de cette douleur constante dans ma gorge mais également parce que je devais prétendre être quelqu’un d’autre.

-         - Tu manges avec moi !

Leïla me prit par le bras et me tira vers une table. Je m’assis à côté d’elle.

-        -  Toi et moi on va devenir des BFF, décréta-t-elle avec enthousiasme. Je veux tout savoir de toi. Premièrement, d’où est-ce que tu viens ?

-        -  D’un peu partout, répondis-je en buvant une gorgée de soda. J’ai beaucoup voyagé.

-        -  Cool, on en reparlera. Et tes parents sont de quels genres ?

-        -  Je ... je vis avec mon oncle et sa femme.

      C'était l'histoire que nous avions du inventer pour justifier que je vive avec un couple à peine plus âgé que moi. Edward devenait le frère cadet de mon père qui m'avait recueillis quelques années auparavant après la mort tragique de mes deux parents dans un accident de voiture. 

        - Désolé.

      C'était tout ce que les gens trouvaient à dire quand ils l'apprenaient. 

         -  Amber est là ! Je reviens tout de suite, me dit-elle avant de quitter la table.

Je respirais. Cette fille était incroyable. Si pleine de vie.

-        -  Elle est comme ça avec tout le monde, t’inquiète.

Je n’avais même pas remarqué que quelqu’un d’autre était assis à la table avec nous. Un jeune homme brun d’environ 1m80 était en train de dévorer un livre tout en buvant un soda. Il avait la même couleur de peau caramel que Leïla mais ses yeux étaient encore plus clairs, presque transparents. Il ne leva même pas les yeux vers moi et j’en profitais pour l’observer. J’étais entouré des êtres les plus magnifiques au monde mais ce jeune homme était de loin l’être le plus beau qu’il ne m’ait jamais été donné de voir. Il leva soudainement les yeux sur moi et je sentis mes joues s’empourprés.

-        -  Je m’appelle Dan, me dit-il en refermant son livre.

-         - Renesmée, lui répondis-je en serrant la main qu’il me tendait.-

Sa main était froide comparée à la chaleur habituelle de ma peau.

-        -  Joli nom.

-        -  Nessie, tu as rencontré mon frère jumeau, dit-elle en s’asseyant à côté de lui.

J’avais bien remarqué une certaine ressemblance. Leïla passa le reste du déjeuner à me parler d’elle et de son frère. Ils avaient emménagé ici alors qu’ils n’avaient qu’une dizaine d’année. Leurs parents étaient avaient ouvert une librairie au centre ville. Leïla adorait cette ville et cette vie simple, loin de tout. Elle aurait pu continuer comme ça pendant des heures mais la sonnerie retentit.

-         - Quel cours tu as ? me demanda-t-elle alors qu’on se dirigeait vers la sortie de la cafétéria.

-        -  Histoire, lui répondis-je après avoir vérifié mon emploi du temps.

-        -  Dan aussi ! Tu restes avec elle ? Prends-en soin, ajouta-t-elle en déposant un baiser sur sa joue.

Je la vis disparaitre dans les couloirs. Je me retrouvais seule avec Dan.

-        -  Je suis désolé pour elle.

-        -  T’en fait pas, je la trouve géniale, riais-je.

-        -  Oui. Elle peut être fatigante parfois. Mais c’est une fille super, ajouta-t-il en me laissant entrer dans la salle de classe.

Il s’assit à côté de moi et ouvrit son livre d’histoire sans un mot. Puis il se tourna vers moi.

-         - Pas trop fatiguée de toujours déménager, me demanda-t-il.

-       -   Euh, je ne sais pas … c’est tout ce que je connais, lui répondis-je un peu désarçonner par sa question ou plutôt par l’intensité de son regard posé sur moi.

-        -  J’imagine oui. Moi j’ai détesté déménager. Devoir se faire de nouveaux amis, trouver sa place.

-        -  Mais tu y es arrivé.

-         - Pas vraiment, dit-il en me souriant. Je crois que je la cherche toujours.

On avait le reste de nos cours en commun ce qui nous donna pleinement l’occasion de discuter de tout et de rien. C’était la première fois de ma vie que je parlais autant de moi à quelqu’un. Tout me semblait plus facile avec lui.

-         - Ça doit être génial d’avoir une aussi grande famille. Il n’y a que nos parents.

-        -  Oui, c’est génial. J’ai de la chance mais c’est dur d’être loin d’eux. C’est la première fois qu’on est séparés. Ils me manquent tous.

Je ne m’en étais pas encore rendue compte mais c’était vrai. Depuis ma naissance, toute ma famille était toujours restée ensemble. Et puis l’été dernier tout a changé. Il a fallut déménager à nouveau et cette fois on dut se séparer. Carlisle et Esmée avaient décidé de se retirer un peu du monde sur l’île où nous passions presque tous nos étés. Alice et Jasper étaient partis pour l’Europe alors qu’Emmett et Rose visitaient l’Amérique du Sud. Quand à la meute, ils étaient tous restés à Forks auprès de Charlie. Chacun d’entre eux me manquait terriblement. Me blottir dans les bras de Rose, laisser Esmée me coiffer pendant des heures, écouter les histoires de Carlisle, jouer à la bagarre avec Emmett et Jasper, passer du temps avec la meute à La Push. Tout ça me manquait terriblement. J’aurais tant donné pour les avoir tous auprès de moi à cet instant.

-         - Je suis désolé, murmura-t-il.

-        -  Pas grave, mais j’ai mes parents et Jake.

-         - Jake ?

-         - Un ami de la famille, éludais-je.

Leïla arriva à ce moment là et me sauva la mise.

-        -  J’adore ta voiture !

-family: Calibri;">-        -  C’était celle de mon père, lui répondis-je en ouvrant ma portière.

-         - On se voit demain, me dit-elle en me prenant dans ses bras.

Bien que surprise par son geste, je lui rendais son étreinte.

-        -  A demain, me dit Dan en souriant avant de suivre son frère.

-        -  A demain.

Il me fallut une vingtaine de minutes pour arriver au chemin qui menait à notre maison. J’arrêtais la voiture dès que je pénétrais dans le chemin. Il était assis au bord de la route. Mon loup. Je sortais de la voiture et le rejoignis près de l’arbre où il était. Je m’assis près de lui et enfouis mon visage dans son pelage roux. Au moment où je le touchais, je lui montrais ma journée. Ses muscles se tendirent quand il vit le visage de Dan. Puis il se coucha auprès de moi. Nous restâmes ainsi un bon moment. J’aimais me coucher tout contre lui que ce soit sous sa forme humaine ou animale. Au bout de quelques temps, il me repoussa délicatement. Il était temps de rentrer. Je me levais à contre cœur et le laissais disparaître dans la forêt. Même si je savais que j’allais le retrouver dans quelques minutes sous sa forme humaine, il me manquait déjà.

Un son familier me parvint aux oreilles avant même que je n’entre. Mon père était assis au piano, il jouait la berceuse qu’il avait composée pour ma mère et que j’aimais tant l’entendre jouer.

-        -  Je veux tout savoir !

Ma mère m’attendait dans le salon. Un livre ouvert sur les genoux, elle m’invita à m’assoir auprès d’elle. Je me blottis dans ses bras et tout comme avec Jake, je lui montrais ma journée.

-        -  Tu t’es déjà fait des amis ? s’étonna mon père.

-        -  C’est génial, s’exclama ma mère ne pouvant retenir sa joie plus longtemps.

Je lui souris heureuse de la rendre heureuse.

-        -  Tu dois mourir de faim ! Tu veux aller chasser ? me demanda ma mère en se levant.

-        -  Avec plaisir, lui dis-je.

-        -  On ne sera pas longue, dit-elle à mon père en l’embrassant tendrement.

Elle me prit la main puis nous sortîmes sur le balcon. Une fois sur la rambarde, elle me regarda puis m’entraina. On atterrit avec légèreté puis on se lança dans une course effrénée. J’aimais courir, j’oubliais tout. C’était comme si je pouvais me fuir moi-même. Je laissais tous mes problèmes, mes peurs, mes pensées derrière moi. Il n’y avait rien d’autre que le vent dans mes cheveux et la forêt autour de moi. Je m’arrêtais d’un coup, stoppée par des battements de cœur. Je repérai les mouvements de l’animal à quelques mètres de moi. Je distinguais son pelage noir brillant. Je n’hésitais pas et me jetais sur lui. C’était un combat perdu d’avance pour lui, ses crocs et ses griffes ne pouvaient transpercer ma peau aussi dure que la pierre ce qui ne l’empêchait pas de se débattre. Une fois que mes crocs se plantèrent dans sa gorge, il se débattu encore plus férocement. Le gout du sang animal n’avait rien d’aussi bon que le gout sucré du sang humain mais il était chaud et rassasiant. Une fois vidé de toute vie, je repoussais sa carcasse et cherchais ma mère du regard. Elle finissait de se nourrir d’un grizzly à quelques centaine de mètres de moi. Je m’assis donc en dessous d’un arbre et l’attendit. C’est alors que j’entendis un bruit derrière moi. Inutile de me retourner, j’aurais reconnu ce pas entre milles. Jake vint s’assoir à côté de moi toujours sous sa forme animale. Il renifla l’odeur de la carcasse puis se tourna vers moi. Il détestait que je chasse. L’idée que je me nourrisse de sang le révulsait toujours et je soupçonnais que ce soit une des raisons pour lesquelles il continuait de me rejeter. Je le dégoutais.

-        -  Ça vous dit une course jusqu’à la maison ? proposa ma mère après avoir fini de manger.

Je me retournais vers Jacob qui s’était déjà mit en position de départ. Il avait beau être le plus rapide de la meute, il n’était pas aussi rapide que moi. Je fus la première à atteindre la maison suivis de lui et de ma mère.

-         - Tu ne pourras jamais me battre, le taquinais-je.

Il grogna puis fit le tour de la maison. Je le rejoignis dans l’entrée, il avait retrouvé sa forme humaine.

-        -  J’apprécie que tu portes un T-shirt sous mon toit, lui dit mon père quand il le vit entrer.

-         - Ce n’est pas pour toi que je le fais, dit-il en jetant un regard à ma mère.

-         - Peu importe, je t’en remercie quand même.

Le reste de la soirée se passa sans encombre, ma mère et Jake se mirent à discuter de La Push et mon père alla s’installer au piano. Je pris mes affaires et montait dans ma chambre finir mes devoirs. Une fois tout ça expédié, je pris une douche. Quand je revins dans ma chambre, Jacob était assis sur mon lit. Il jouait avec le médaillon en or qui était posé sur ma table de nuit. Il le fit tomber sur le sol quand il me vit entrer dans la pièce avec seulement une serviette sur moi.

-         - Je … je … désolé … je … pas … savais … y aller …

-         - Respire, Jake, lui dis-je en me dirigeant vers ma commode. Inutile de sortir en trombe, mon père comprendrait tout de suite et t’arracherais le cœur. Retourne-toi, lui ordonnais-je alors que je sortais un short et un débardeur.

Il obéit et je m’habillais rapidement.

-        -  C’est bon, tu peux à nouveau respirer, lui dis-je en venant m’assoir sur mon lit.

-         - Désolé, me dit-il en me tendant le médaillon qu’il avait fait tomber.

Je l’avais reçu à mon premier Noël, je caressais du bout des doigts l’inscription gravée en français. « Plus que ma propre vie ». La photo de mariage de mes parents y trônait en face de celle de Jacob et moi alors que je n’étais qu’une petite fille. Tous ceux qui comptaient plus que ma propre vie.

-        -  Edward m’a donné la permission de 11h ce soir, dit-il en s’asseyant à côté de moi.

-        -  Génial ! m’exclamais-je. Mais je suis fatigué ce soir, j’ai eut une longue journée, je … je vais aller me coucher, lui dis-je en m’allongeant.

-        -  Je peux rester, le temps que tu t’endormes, me demanda-t-il avec son air de chien battu.

-         - Si tu y tiens, lui répondis-je.

Il s’allongea à côté de moi sans dire un mot. Je pouvais sentir son bras tout contre mon dos. Je mourrais d’envie de me blottir contre lui mais je résistais. Je n’aurais pas la force d’être à nouveau rejetée. Mais la chaleur de son corps tout contre le mien rendait l’exercice si difficile. Sentir sa peau contre la mienne me faisait me sentir si vivante. Aurais-je un jour enfin le droit de l’aimer ? 

 

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C
Bravo
L
Bravo il es magnifike to resumé
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